Un fermier du Devon en angleterre a trouvé un moyen idéal pour relaxer ses vaches: effectuer des mouvements de Tai Chi pendant qu'elles mangent.
La vache ...
Permalink | 1 comments |
Labels: Nawak
Bazar Chinois
Quelques trucs et bidules notés en vrac:
- C'est JC Decaux qui a le marché des espaces publicitaires dans l'aéroport de Shanghai
- Avec des papiers en règle, ça prend 30 secondes pour passer la douane
- Les chinois n'aiment pas faire la queue. Jamais vu autant de gens passer devant les autres avec la plus totale désinvolture. Un type était devant le portique et refaisait son lacet (opération qui allait lui prendre 10 secondes à tout casser) et deux personnes derrière moi ont trouvé le moyen de lui passer devant au risque de le faire tomber parce que 10 secondes, vous comprenez, c'est trop. Une autre fois dans la file qui menait à la sécurité je me suis fait griller par un groupe de 10 qui ont coupé la file juste devant moi pour finalement se faire renvoyer par le type de la sécurité dans la file des groupes prévue à cet effet.
- L'hotel Ramada de l'aéroport de Shanghai est fan de Nicoletta
- Je le redis encore, même s'ils ne parlent pas bien anglais (vous devriez entendre mon mandarin), c'est extraordinaire les efforts que déploient les jeunes chinois pour vous comprendre et vous satisfaire quand vous êtes client
- En allant à l'aéroport de Sanya (oui j'ai un peu fréquenté les aéroports ces deux dernières semaines), nous n'avons croisé aucune voiture, mais des side-cars avec un homme et une femme sur la moto et une carriole pleine de produits (sans doute destinés au marché) du côté passager.
- Une grande expérience: manger des escargots à l'ail dans resto "français" en Chine servi par un vietnamien qui travaille pour le proprio, un type de Neuilly, en écoutant un russe chanter (beugler) dans sa langue natale au karaoke du bar en-dessous
- Même les firewall chinois ne résistent pas à TOR (The Onion Router: www.torproject.org)
- Le mystère des toits bleus ne s'est pas éclaircit. Les explications sont nombreuses. Celle qui semble la plus probable pour l'instant est que sous le régime impérial le toit était la couleur du peuple alors que l'or était celle de l'empeureur.
- Le Crowne Plaza Sanya a accueilli les participantes du concours de Miss Univers 2007 qui eu lieu a Sanya ... Mister Univers aussi mais bizarrement ça m'a beaucoup moins ému
Permalink | 0 comments |
Labels: Voyages
Oubliez l'undertaker
Clip du catcheur japonais Takuya Sugi
Permalink | 1 comments |
Labels: Nawak
Un petit PD pour la route
Je l'aime lui ...
Françaises, Français,
Belges, Belges,
Extrémistes, Extrémistes,
Mon président français de souche,
Mon émigré préféré,
Mesdames et Messieurs les jurés,
Mademoiselle Le Pen, mademoiselle Le Pen,
Mademoiselle Le Pen, madame Le Pen,
Public chéri, mon amour.
Comme j'ai eu l'occasion de le démontrer, ici même, récemment, avec un brio qui m'étonne moi-même malgré la haute estime en laquelle je me tiens depuis que je sais qu'il coule en mes veines plus de 90 % de sang aryen et, moins de trois grammes de cholestérol, les débats auxquels vous assistez ici, quotidiennement, mesdames et messieurs, ne sont pas ceux d'un vrai tribunal. En réalité, je le répète, ceci est une émission de radio. Qui pis est, une émission de radio dite comique. Ou au moins qui tente de l'être.
Alors le rire, parlons-en et parlons-en aujourd'hui, alors que notre invité est Jean-Marie Le Pen. Car la présence de Monsieur Le Pen en ces lieux voués le plus souvent à la gaudriole para-judiciaire pose problème. Les questions qui me hantent, avec un H comme dans Halimi sont celles-ci :
Premièrement, peut-on rire de tout ?
Deuxièmement, peut-on rire avec tout le monde ?
A la première question, je répondrai oui sans hésiter, et je répondrai même oui, sans les avoir consultés, pour mes coreligionnaires en subversions radiophoniques, Luis Rego et Claude Villers.
S'il est vrai que l'humour est la politesse du désespoir, s'il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s'il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors, oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. De la guerre, de la misère et de la mort. Au reste, est-ce qu'elle se gêne, elle, la mort, pour se rire de nous ? Est-ce qu'elle ne pratique pas l'humour noir, elle, la mort ? Regardons s'agiter ces malheureux dans les usines, regardons gigoter ces hommes puissants boursouflés de leur importance, qui vivent à cent à l'heure. Ils se battent, ils courent, ils caracolent derrière leur vie, et tout d'un coup, ça s'arrête, sans plus de raison que ça n'avait commencé et, le militant de base, le pompeux PDG, la princesse d'opérette, l'enfant qui jouait à la marelle dans les caniveaux de Beyrouth, toi aussi à qui je pense et qui a cru en Dieu jusqu'au bout de ton cancer, tous, nous sommes fauchés, un jour, par le croche-pied de la mort imbécile et les droits de l'homme s'effacent devant les droits de l'asticot. Alors, qu'elle autre échappatoire que le rire, sinon le suicide ? Poil aux rides ?
Donc, on peut rire de tout, y compris de valeurs sacrées, comme par exemple, le grand amour que vit actuellement le petit roi inamovible de la défense passive, ici présent. Elle s'appelle Marika, c'est la seule aryenne qu monde qui peut le supporter, ce qu'on comprendra aisément quand on saura qu'il s'agit de la poupée gonflable et peau de morue suédoise que sa tata Rodriguez lui a envoyé de Lisbonne en paquet fado.
Deuxième question : peut-on rire avec tout le monde ?
C'est dur… Personnellement, il m'arrive de renâcler à l'idée d'inciter mes zygomatiques à la tétanisation crispée. C'est quelquefois au-dessus de mes forces, dans certains environnements humains : la compagnie d'un stalinien pratiquant me met rarement en joie. Près d'un terroriste hystérique, je pouffe à peine et, la présence, à mes côtés, d'un militant d'extrême droite assombrit couramment la jovialité monacale de cette mine réjouie dont je déplore en passant, mesdames et messieurs les jurés, de vous imposer quotidiennement la présence inopportune au-dessus de la robe austère de la justice sous laquelle je ne vous raconte pas. Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos, mesdames et messieurs les jurés : je n'ai rien contre les racistes, c'est le contraire, comme dirait mon ami le brigadier Georges Rabol qui, je le précise à l'intention des auditeurs qui n'auraient pas la chance d'avoir la couleur, est presque aussi nègre que pianiste. Dans Une journée particulière, le film d'Ettore Scola, Mastroianni, poursuivi jusque dans son sixième par les gros bras mussoliniens, s'écrie judicieusement à l'adresse du spadassin qui l'accuse d'anti-fascisme : "Vous vous méprenez, monsieur : ce n'est pas le locataire du sixième qui est anti-fasciste, c'est le fascisme qui est anti-locataire du sixième."
"Les racistes sont des gens qui se trompent de colère", disait, avec mansuétude, le présidant Senghor, qui est moins pianiste, mais plus nègre que Georges Rabol. Pour illustrer ce propos, je ne résiste pas à l'envie de vous raconter une histoire vraie, monsieur Le Pen, cela nous changera des habituelles élucubrations névropathiques inhérentes à ces regrettables réquisitoires.
Je sortais récemment d'un studio d'enregistrement, accompagné de la pulpeuse comédienne Valérie Mairesse avec qui j'aime bien travailler, non pas pour de basses raisons sexuelles, mais parce qu'elle a des nichons magnifiques.
Nous grimpons dans un taximètre sans bien nous soucier du chauffeur, un monotone quadragénaire de type romorantin, couperosé de frais, et poursuivons une conversation du plus haut intérêt culturel, tandis que le taxi nous conduit vers le Châtelet. Mais, alors que rien ne le laissait prévoir et, sans que cela ait le moindre rapport avec nos propos, qu'il n'écoutait d'ailleurs pas, cet homme s'écrie soudain :
"Eh bien moi, les Arabes, j' peux pas les saquer."
Ignorant ce trait d'esprit sans appel, ma camarade et moi continuons notre débat. Pas longtemps. Trente secondes plus tard, ça repart :
"Les Arabes, vous comprenez, c'est pas des gens comme nous. Moi qui vous parle, j'en ai eu comme voisins de palier pendant trois ans. Merci bien. Ah, les salauds ! Leur musique à la con, merde. Vous me croirez si vous voulez, c'est le père qu'a dépucelé la fille aînée ! ça, c'est les Arabes."
Ce coup-ci, je craque un peu et dis :
"Monsieur, je vous en prie, mon père est arabe.
- Ah Bon ? Remarquez, votre père, je dis pas. Il y en a des instruits. On voit bien que vous êtes propre et tout. D'ailleurs, je vous ai vu à Bellemare."
A l'arrière, bringuebalés entre l'ire et la joie, nous voulons encore ignorer. Las ! La pause est courte :
"Oui, votre père je dis pas. Mais alors, les miens d'Arabes, pardon. Ils avaient des poulets vivants dans l'appartement et ils leur arrachaient les plumes rien que pour rigoler. Et la cadette, je suis sûr que c'est lui aussi qui l'a dépucelée. Ça s'entendait. Mais votre père, je dis pas. De toute façon, les Arabes, c'est comme les Juifs. Ça s'attrape que par la mère."
Cette fois-ci, je craque vraiment :
"Ma mère est arabe.
- Ah bon ? La Concorde, à cette heure-là, y a pas moyen. Avance, toi, eh connard ! Mais c'est vert, merde. Retourne dans ton 77 ! Voyez-vous, monsieur, reprend-il, à mon endroit, à mon derrière, voulez-vous que je vous dise ? Il n'y a pas que la race. Il y a l'éducation. C'est pour ça que votre père et votre mère, je dis pas. D'ailleurs, je le dis parce que je Le Pense, vous n'avez pas une tête d'Arabe. Ça c'est l'éducation. Remarquez, vous mettez un Arabe à l'école, hop, y joue au couteau. Et il empêche les Français de bosser. Voilà, 67, rue de la Verrerie, nous y sommes. Ça nous fait trente-deux francs."
Je lui donne trente-deux francs.
"Eh, eh, vous êtes pas généreux, vous alors, et le pourliche !
- Ah, c'est comme ça, me vengeais-je enfin, je ne donne pas de pourboire aux Blancs !"
Alors, cet homme, tandis que nous nous éloignons vers notre sympathique destin, baisse sa vitre et me lance :
"Crève donc, eh, sale bicot."
A moi, qui ai fait ma première communion à la Madeleine !
Voilà, mesdames et messieurs les jurés, voilà un homme qui se trompait de colère. Le temps qui m'est imparti socialiste, mais pas national, c'est toujours ça de pris, ainsi que la crainte de quitter mon nez rouge pour sombrer dans la démonstration politico-philosophique m'empêchent de me poser avec vous la question de savoir si ce chauffeur de taxi était de la race des bourreaux ou de la race des victimes ou les deux ou, plus simplement, de la race importune et qui partout foisonne, celle, dénoncée par Georges Brassens, des imbéciles heureux qui son nés qui sont nés quelque part :
"Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire,
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares,
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre,
Les imbécil's heureux qui sont nés quelque part."
Aussi laisserai-je, maintenant, la parole à mon ami Luis Régo, qui poussa, naguère, ici même, le plus troublant des cris d'alarme : "Les chiffres sont accablants : il y a de plus en plus d'étrangers dans le monde."
Permalink | 0 comments |
Labels: PD
Be afraid, be very afraid ...
Bonjour à tous. Je suis maintenant arrivé en Chine après un voyage qui commença Vendredi (Montréal-Vancouver) et continua Samedi (enfin Dimanche puisque la journée de Samedi n'a pas eu lieu pour moi). Le vol entre Vancouver et Shanghai s'est bien passé. Il y a des fois ou je ne comprends vraiment pas Air Canada. Depuis presque deux ans, ils remettent peu à peu à neuf les cabines de leurs avions, mais ils n'ont pas l'air de donner la priorité là ou il faut. Ainsi, les vols entre Montréal et Toronto par exemple (1 heure) sont tous équipés avec les nouvelles cabines, sièges un peu plus comfortable, écrans individuels quelle que soit la classe dans laquelle on voyage, films à la demande et tout le toutim. Un voyageur normalement constitué se dirait qu'ils ont commencé par mettre à niveau les avions faisant les plus longs trajets, non ? Et bien que nenni, le vol Vancouver Shanghai (12 heures quand même) se fait dans un vieux 767, pas d'écrans individuels, des sièges à moteur datant de Mathusalem et des films qui tournent en boucle toutes les 2h30. Y a des trucs des fois j'ai du mal à comprendre. Enfin bref.
Lors de l'approche sur l'aéroport de Shanghai j'ai pu remarquer deux trois petites choses. Tout d'abord, les infrastructures routières ont l'air plutôt récentes vu du ciel et n'ont rien à envier à nos autoroutes européennes (je ne vous parle même pas des sentiers à mulets qu'on appelle routes au Québec). La chose suivante qui m'a frappée était la couleur des toits des bâtiments: bleue. Au moins 1/3 des bâtiments qu'on pouvait voir du ciel (immeubles, hangars et usines) étaient de couleur bleu ciel tirant sur le pastel. Ne me demandez pas pourquoi, je n'ai pas encore eu le temps de poser la question. Un autre détail qui m'a frappé c'était la répartition entre bétons et champs de culture. L'approche de l'aéroport se fait par le sud de la ville. C'est plutôt intéressant de voir ça du ciel ou on se rend mieux compte que chaque secteur est organisé de la même façon: une route le long de laquelle se trouvent les bâtiments et des champs cultivables (et cultivés) entre chaque route.
L'aéroport lui-même est très impressionnant. Tout d'abord il est immense, à la fois dans ses dimensions et sa capacité. Il est pourvu de 2 terminaux identiques, avec environ 200 portes d'embarquement ... CHACUN ... (d'après la numérotation que j'ai pu voir sur place). Dans chaque terminal il y a environ 100 portes pour l'embarquement direct (celles auxquelles les avions viennent s'accoler directement) et 100 autres à partir desquelles partent des bus pour vous amener à votre avion. Un grand nombre des portes "directes" sont équipées avec 2 couloirs d'embarquement (pour les 747 ou les A380). L'aéroport est tout neuf et les Chinois ont mis le paquet. Tout est "state-of-the-art" depuis la douane, les comptoirs d'enregistrement, les magasins et les restaurant et les salons d'embarquement. Partout des écrans plats diffusent des émissions et des pubs pour les voyageurs en attente, beaucoup de boutiques de luxe, une signalétique incroyablement claire, un entretien nickel, du personnel partout. Un de mes collègue m'a dit que c'était la même chose à Hong-Kong et je n'ai aucun doute que ce soit aussi le cas à Beijing avec l'arrivée des jeux olympiques.
Au sujet du personnel, la plupart de ceux que j'ai vu travailler à l'aéroport avaient moins de 30 ans. Ça en dit trés long sur ce qu'on (les pays occidentaux) va se prendre sur le coin des oreilles sous peu (ce qui est déjà une réalité dans le secteur manufacturier). Ceux que j'ai vu étaient jeunes, parlaient quasiment tous un anglais très correct (et croyez moi, c'est probablement aussi dur pour eux d'apprendre l'anglais que pour nous le chinois vu les différences de grammaire et de prononciation), étaient plus agréables qu'un bon nombre de mes chers compatriotes avec qui j'ai eu affaire dans des aéroports eu Europe ... bref, be afraid, be very afraid, à mon sens ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Certes ce n'est qu'un aéroport, certes ce n'est certainement pas représentatif de la majorité du tissu économique chinois mais une chose est sure: ces gens là apprennent vite, trés vite, et l'aéroport est là pour nous avertir que s'ils décident de faire quelque chose de qualité capable de rivaliser avec les occidentaux ils sont non seulement capables de le faire, mais ils y excellent.
Je vous ai mis quelques photos de l'aéroport et de l'hôtel dans lequel je suis pour les prochains jours. Comme vous allez le voir, l'hôtel est pas mal impressionant, particulièrement la chambre. Pour ceux qui se demandent combien ça coûte une nuit dans ce genre d'endroit, sachez que ça va revenir à ma compagnie à 880 RMB ... soit $128 CAD petit déjeuner inclus (80 Euros), un peu moins que ce que je paye pour une chambre au Hilton Garden Inn à Markham (sans le petit déj.). Autant dire que pour un touriste occidental, c'est peanuts (enfin oui, c'est une somme, mais vous auriez l'équivalent d'un 2-3 étoiles n'importe ou en Europe ou en Amérique du Nord pour le même prix).
Sinon j'étais aussi curieux de voir ce qu'il en était des limites que l'on imposait à l'information ici. J'ai donc allumé ma télé ce matin et j'ai eu la bonne surprise de voir que CNN, MSNBC, HBO, Discovery Channel, BBC News, TV5 étaient toutes disponibles en plus des télés asiatiques des pays avoisinants (NHK pour le Japon par exemple). Bon, pas forcément une bonne nouvelle non plus vu l'endoctrinement poussé de certaines des ces chaines mais mieux que les programmes de Corée du Nord. Peut-être ces chaines sont elles partiellement aseptisés par les autorités mais j'ai quand même vu un reportage sur les manifestations autour de la flamme olympique. Le reportage (CNN je crois) montrait des manifestants pro-chinois mais expliquait aussi les problèmes des droits de l'homme ici. Impossible donc de savoir avec certitude si l'info avait été nettoyée ou pas.
Côté Internet j'arrive à accéder à pas mal de sites. Certains autres sont clairement bloqués comme feedburner ou même blogger. Ce qui est marrant avec blogger c'est qu'ils ont bloqués l'accès à la lecture des postes, mais pas à l'envoi (sinon je n'aurais pas pu poster ce que vous lisez). Pas bien grave, j'ai mon fidéle TOR qui me permet de contourner leur firewall mais c'est quand même intéressant de vivre ça pour de vrai (même si c'est par marrant du tout pour tous ceux ici qui voudraient utiliser Internet comme outil pour faire entendre leurs opinions).
Sur ce je vous bise tous et je vais de ce pas aller justifier un peu les raisons pour lesquelles on m'envoie ici en bossant un peu.
Permalink | 1 comments |
Labels: Voyages
Tintin au Tibet
Suivant (un peu) les aventures de la flamme olympique (épisode du jour, "La flamme à Frisco"), j'avoue que je suis resté pas mal perplexe quant à savoir quelle opinion me faire sur le fond du problème, enfin, des évènements (pas de raison que j'appelle ça un probléme d'emblée).
Voyons d'abord le côté positif: c'est la première fois depuis les JO de Barcelone qu'on entend aussi peu les sponsors. Exit les bannières Coca-Cola, c'est un drapeau du tibet qu'on voit partout sur le passage de la flamme.
Par contre, ce qui me gêne (comme avec tous les mouvements de protestations de masse d'ailleurs), c'est qu'on est, une fois de plus, en train de se faire laver le cerveau par nos chers médias (oui, oui, les types qui vivent grâce aux budgets pubs des fameux coca-cola cités plus haut) et qu'on se retrouve (moi le premier) pris au piège de la pensée unique sans toujours s'en rendre compte.
Comme disait Desproges, les gens sont toujours du côté de Guignol, et une fois de plus, on se prend à s'émouvoir pour ces gentils tibétains face au joug du méchant envahisseur chinois (je résume mais c'est pas loin).
Or, et ça devient maintenant un réflexe lorsque j'assiste à des élans populaires suivis massivement par mes chers contemporains, si l'on cherche un peu à se documenter et surtout à opposer un peu de pensée critique au panurgisme ambiant, on se rend compte que les choses ne sont pas aussi noires ou blanches (ou jaunes) qu'on voudrait nous le faire croire.
Ci-dessous un texte de Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l'Essonne, sur le sujet. J'ai reproduit le texte intégral mais passez rapidement sur la partie sur Robert Ménard, je trouve que l'attaque ad hominem gâche un peu le reste. Y a pas à dire mais ça fait quand même du bien d'entendre autre chose que les analyses fadasses des journaleux des médias officiels. D'accord, pas d'accord, chacun son kif, mais au moins élargissons nos points de vue.
D'ailleurs certains lecteurs du Figaro ont qualifiés sa position d'iconoclaste.
Iconoclaste !
Ah les cons.
Pour voir le texte original, cliquez ici.
JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC LE BOYCOTT DES JEUX DE PEKIN ET LA PROPAGANDE ANTI CHINOISE
Action internationale, Blog Jean-Luc Mélenchon Ajouter un commentaire
Je ne suis pas communiste chinois. Je ne le serai jamais. Mais je ne suis pas d’accord avec les manifestations en faveur du boycott des jeux olympiques. Je ne suis pas d’accord avec l’opération de Robert Menard contre les jeux olympique de Pékin. Je ne suis pas d’accord avec la réécriture de l’histoire de la Chine à laquelle toute cette opération donne lieu. Je ne partage pas du tout l’enthousiasme béat pour le Dalaï lama ni pour le régime qu’il incarne. Pour moi, le boycott des jeux est une agression injustifiée et insultante contre le peuple chinois. Si l’on voulait mettre en cause le régime de Pékin il fallait le faire au moment du choix de Pékin pour les jeux. Il ne fallait pas permettre à la Chine d’être candidate. Il fallait le dire en Chine. Ce qui se fait est une insulte gratuite et injustifiée contre les millions de chinois qui ont voulus et préparent activement les jeux. Pour moi il flotte un relent nauséabond de racisme sur cette marmite !
UN PRETEXTE
Si un boycott devait être organisé, dans une logique agressive conséquente, ce n’est pas celui du sport qui est un moment d’ouverture et de fraternisation. Pourquoi pas plutôt celui des affaires et de la finance? Naturellement aucun des activistes mondains actuels ne le propose ni n’entreprend quoique ce soit dans ce sens. Si l’on devait vraiment se facher avec le gouvernement chinois, pourquoi le minimum de ce qui se fait dans les relations normales entre les nations ne se fait-il pas à cette occasion? Le président de la République chinoise (combien de protestataires se soucient de savoir comment il s’appelle ?) a-t-il été approché ? Lui a –ton demandé quelque chose ? Quoi ? Qu’a-t-il répondu ? Le premier ministre (combien se sont préoccupés de connaitre son nom ?) a-t-il été interpellé ? L’ambassadeur de Chine en France a-t-il été reçu et a-t-on eu un échange avec lui ? Qui s’en soucie ? Avec une morgue ressemblant a du racisme, on proteste contre un gouvernement dont on ne cite pas le nom des dirigeants, et dont on fait comme s’il n’existait pas? Pourquoi sinon parce qu’on pense par devers soi qu’il n’en est pas vraiment un. La superbe occidentale nie jusqu’au nom des gouvernant qui dirigent un peuple de un milliard quatre cent millions de personnes que l’on croit assez veules pour être maitriser par une simple police politique! D’une façon générale je ressens, en voyant tout cela, l’écho du mépris des colons qui ont imposé en leur temps les armes à la main l’obligation pour les chinois de faire le commerce de l’opium ! Si la volonté est d’affronter le régime politique de Pékin, aucun des moyens employés n’est de nature à modifier quoique ce soit d’autre que l’opinion occidentale déjà totalement formatée sur le sujet.
Donc les évènements du Tibet sont un prétexte. Un prétexte entièrement construit à l’usage d’un public conditionné par la répétition d’images qui visent à créé de l’évidence davantage que de la réflexion. Exemple : seule l’enquête « d’arrêt sur image » rapporte que les « évènements du Tibet » ont commencé par un pogrom de commerçants chinois par des « tibétains ». Dans quel pays au monde de tels évènements restent-ils sans suite répressive ? La vie d’un commerçant chinois a-t-elle moins de valeur que celle du manifestant « tibétain » qui l’assassine à coups de bâton dans la rue ? Bien de l’amitié pour les tibétains n’est qu’une variante nauséabonde du racisme contre les chinois. Elle se nourrit de tous les fantasmes que l’ignorance favorise. Que la répression ait été lourde est peut-être avéré. Comment l’apprécier ? Les seuls chiffres rabachés sont ceux du « gouvernement tibétain en exil ». Pourtant le gouvernement chinois, si j’ai bien entendu, annonce lui-même un nombre de blessés et de morts qui permet de comprendre qu’il y a eu une situation grave et sérieuse que les autorités admettent. Dans n’importe quelles circonstances ont essaierait de comparer les informations. On essaierait de comprendre l’enchainement des faits. Sinon autant dire que le gouvernement français de l’époque a ordonné de pousser deux jeunes dans un transformateur électrique à Clichy Sous Bois au motif qu’il avait alors une politique de main dure face aux banlieues. Personne n’oserait avancer une bêtise aussi infâme. Dans les émeutes urbaines américaines la répression a aussi la main lourde. Tout cela n’excuse rien. Mais cela permet de mettre des évènements en relation de comparaison.
UN PERSONNAGE SUSPECT
J’exprime les plus nettes réserve à propos de l’action politique de monsieur Robert Ménard, proncipal organisateur des manifestations anti chinoises. A présent, à propos du Tibet et des jeux olympiques, on ne voit que Robert Ménard. Il parle, parait il, au nom de « Reporters sans frontière ». Cette association est réduite à la personne de Robert Ménard. Bien des anciens membres du conseil d’administration pourraient en dire long au sujet des conceptions démocratiques de monsieur Ménard dans sa propre association. Quand je me suis trouvé sur le plateau de radio à France Culture où l’on m’interrogeait sur le sujet du Tibet et des jeux Olympiques, messieurs Marc Kravetz et Alexandre Adler sont restés silencieux quand j’en suis venu au rôle de monsieur Menard. Ils ne peuvent être soupçonnés de chercher à me complaire… Hors micro, les deux, exprimaient des réserves marquées sur les méthodes du personnage de Robert Ménard. Maxime Vivas a établi une analyse documentée extrêmement inquiétante sur ce personnage et ses sources de financements. Quoiqu’il en soit, il semble qu’il remplace aussi dorénavant les syndicats de journalistes, l’association internationale des droits de l’homme, Amnesty et ainsi de suite. Parfois même il remplace le Dalaï lama. Robert Menard milite pour le boycott des jeux et ce que ne fait pas le Dalaï lama. Celui-ci dit au contraire que le peuple chinois mérite les jeux. Robert Ménard est un défenseur des droits de l’homme à géométrie variable. A-t-il mené une seule action, même ultra symbolique, quand les Etats unis d’Amérique ont légalisé la torture ? A-t-il mené une seule action pour que les détenus de Guantanamo soient assistés d’avocat ? Robert Menard a un comportement qui soulève des questions sérieuses au sujet des motivations de son action.
LE REGIME THEOCRATIQUE EST INDEFENDABLE
A propos du Tibet. Le Tibet est chinois depuis le quatorzième siècle. Lhassa était sous autorité chinoise puis mandchoue avant que Besançon ou Dôle soient sous l’autorité des rois de France. Parler « d’invasion » en 1959 pour qualifier un évènement à l’intérieur de la révolution chinoise est aberrant. Dit-on que la France a « envahi » la Vendée quand les armées de notre République y sont entrées contre les insurgés royalistes du cru ? Le Dalaï Lama et les autres seigneurs tibétains ont accepté tout ce que la Chine communiste leur proposait et offrait, comme par exemple le poste de vice président de l’assemblée populaire que « sa sainteté » a occupé sans rechigner. Cela jusqu’au jour de 1956 où le régime communiste a décidé d’abolir le servage au Tibet et régions limitrophes. Dans une négation des traditions, que j’approuve entièrement, les communistes ont abrogé les codes qui classaient la population en trois catégories et neuf classes dont le prix de la vie était précisé, codes qui donnaient aux propriétaires de serfs et d’esclaves le droit de vie, de mort et de tortures sur eux. On n’évoque pas le satut des femmes sous ce régime là. Mais il est possible de se renseigner si l’on a le coeur bien accroché. L’autorité communiste a mis fin aux luttes violentes entre chefs locaux du prétendue paradis de la non violence ainsi qu’aux divers châtiments sanglants que les moines infligeaient à ceux qui contrevenaient aux règles religieuses dont ils étaient les gardiens. La version tibétaine de la Charria a pris fin avec les communistes. La révolte de 1959 fut préparée, armée, entretenue et financée par les USA dans le cadre de la guerre froide. Voila ce qu’il en est des traditions charmantes du régime du Dalaï Lama avant les communistes et de l’horrible « invasion » qui y a mis fin. Depuis la scolarisation des enfants du Tibet concerne 81% d’entre eux là où il n’y en avait que 2% au temps bénis des traditions. Et l’espérance de vie dans l’enfer chinois contemporain prolonge la vie des esclaves de cette vallée de larmes de 35, 5 à 67 ans. En foi de quoi l’anéantissement des tibétain se manifeste par le doublement de la population tibétaine depuis 1959 faisant passer celle-ci de un million à deux millions et demi. Pour tout cela, la situation mérite mieux, davantage de circonspection, plus de respect pour les chinois que les clichés ridicules que colportent des gens qui ne voudraient ni pour eux, ni pour leur compagne ni pour leurs enfants d’un régime aussi lamentable que celui du roi des moines bouddhistes du Tibet. A l’heure actuelle je n’éprouve aucune sympathie pour « le gouvernement en exil du Tibet » dont sa sainteté est le décideur ultime sur pratiquement toutes les questions, où siège un nombre de membres de sa famille qu’il est tout à fait inhabituel de trouver dans un gouvernement, même en exil, sans parler de leur présence aux postes clefs de la finance et des affaires de cet exil. Je respecte le droit de sa sainteté de croire ce qu’elle veut et à ses partisans de même. Mais je m’accorde le droit d’être en désaccord total avec l’idée de leur régime théocratique. Je suis également hostile à l’embrigadement d’enfants dans les monastères. Je suis opposé à l’existence du servage. Je suis laïque partout et pour tous et donc totalement opposé à l’autorité politique des religieux, même de ceux que l’album "Tintin au Tibet" a rendu attendrissants et qui ne l’ont pourtant jamais été. Je désapprouve aussi les prises de position du "roi des moines" contre l’avortement et les homosexuels. Même non violentes et entourées de sourires assez séducteurs, ses déclarations sur ces deux sujets sont à mes yeux aussi archaïques que son projet politique théocratique. Je n’ai jamais soutenu l’Ayatollah Khomeiny, même quand j’étais contre le Shah d’Iran. Je ne soutiens pas davantage ni n’encourage le Dalaï Lama, ni dans sa religion qui ne me concerne pas, ni dans ses prétentions politiques que je désapprouve ni dans ses tentatives cecessionistes que je condamne. Je demande: pourquoi pour exercer sa religion et la diriger le Dalaï Lama aurait-il besoin d’un Etat ? Un Etat qui pour être constitué demanderait d’amputer la Chine du quart de sa surface! Son magistère moral et religieux actuel souffre-t-il de n’être assis sur aucune royauté ?
FAUTEUR DE GUERRE
En ce qui concerne le droit international et la géopolitique, le dossier du Tibet tel que présenté par ses partisans est un facteur de violences, de guerres et de déstabilisation aussi considérable que celui des Balkans. Quel genre de Tibet est défendu ? Le "grand Tibet" incluant des régions comme le Yunnan et le Sichuan, sur les territoires des anciens seigneurs de la terre où sont organisés des troubles en même temps qu’à Lhassa ? Bien sur, aucun de ceux qui s’agitent en ce moment ne se préoccupe de savoir de quoi il retourne à ce propos. Rien n’indique mieux le paternalisme néo colonial ni le racisme sous jacent à l’enthousiasme pro tibétain que l’indifférence à ces questions qui mettent en cause la vie de millions de personnes et des siècles d’histoire et de culture chinoise.
J’ai lu que les athlètes français porteraient un maillot avec une déclaration un peu passe partout qui est présentée comme une protestation politique . Je sais très bien que l’inscription "pour un monde meilleur" ne mange pas plus de pain là bas qu’ici. Mais elle sera certainement vécue par les chinois du commun comme un acte injurieux si son motif pro dalai lama est connu. Peut-être est-il cependant aussi un peu hors limite des règles du sport international. Souvenons nous que la ligue européenne de natation a exclu des championnats d’europe de natation le nageur serbe Milorad Cavic parce qu’il portait lors des remises de médailles un teeshirt sur lequel était écrit: "le Kosovo est serbe". Cela fera-t-il jurisprudence? Les champions français qui porteront un slogan annoncé comme politique seront-ils interdits de jeux? Bien sur que non! Puisque le but c’est justement que le Tibet soit au chinois ce que le Kosovo a été aux serbes. Mais comme cela n’a rien de comparable, à part la volonté de dépeçage de l’ennemi et la mise en scène médiatique, il est fort probable que cela finisse à la confusion des agresseurs. Je le souhaite. Je suis un ami de la Chine. Et je sais que l’intéret de mon pays et ses valeurs ne sont pas du côté où l’on voudrait les entrainer.
Permalink | 3 comments |
Labels: World Inc.
Génies à portée de clic
Je ne peux pas m'empêcher de m'émerveiller devant la mine d'information dont nous disposons désormais grâce aux technologies du Web. Je sais, ça sent le réchauffé mais restez avec moi, vous ne serez pas déçus.
Ainsi, depuis quelques années je passe pas mal de temps à dénicher des sites qui permettent à des béotiens comme moi de s'éduquer en y prenant du plaisir. Oh bien sur, il existe des attrapes nigauds comme partout, mais l'information est si rapidement et si globalement partagée qu'il n'est pas difficile de se faire une idée rapide du niveau de charlatanerie de tel ou tel site.
Il y a quelques mois, je suis tombé sur un site qui s'appelle TED: ideas worth spreading que vous trouverez à www.ted.com.
TED est une conférence qui se déroule aux États-Unix. Elle est née en 1984 lorsque son fondateur Richard Saul Wurman s'est aperçu que la technologie, les loisirs et le design étaient en pleine convergence (TED = Technology Entertainment Design). La toute première conférence porta sur des sujets aussi variés que le compact disc de Sony, le premier Macintosh, la théorie des fractals par Sieur Mandelbrot lui-même ainsi que le nouveau modèle de représentation de l'esprit par Marvin Minsky, un guru de l'intellligence artificielle.
Malgré quelques problèmes de financements la conférence prit rapidement de l'ampleur et attira des personnalités provenant de tous les domains: scientifiques, philosophes, musiciens, leaders religieux, philantropes .. Parmi ces invités les plus célèbres on peut citer Bill Gates, Frank Gehry, Jane Goodall, Al Gore, Billy Graham, Peter Gabriel, Quincy Jones, Bono.
Loin d'être une conférence de star, TED est une conférence qui privilégie l'humain et l'idée avant tout. Ainsi, certains des moments les plus mémorables de TED furent vécus lorsque la conférence reçu Li Lu, une des organisatrices principale des manifestations de la place Tiananmen, ou Aimee Mullins, un athlète des jeux paralympiques qui essaye une nouvelle pair de jambes mécaniques en direct, ou Jennifer Lin, une virtuose de 14 ans qui fit pleurer l'audience entière lors d'une improvisation de 6 minutes.
En 2000, TED fut repris par Chris Anderson, un entrepreneur américain (entre autre fondateur de Wired dont je vous parlerais une autre fois).
Depuis 2007, TED a mis en ligne des centaines d'enregistrement des présentations qui se sont déroulées à la conférence. Leur site est une vraie mine d'or pour celui qui veut essayer de comprendre le monde dans lequel il vit.Pour vous donner une idées, j'ai visionné Samedi une conférence de Stephen Hawkins sur la place de l'homme dans l'univers. J'ai aussi regardé une présentation par une neurologue sur l'attaque cérébrale qu'elle a vécue, comment elle avait pu étudier son cerveau en temps réel pendant que les évènements survenaient et comment son hémisphère droite à pris peu à peu le relais sur son hémisphère gauche (celle touchée par l'attaque) lors de sa convalescence ce qui a profondément changé sa personnalité.
Ted en offre pour tous les goûts: Technology, Entertainment, Design, Business, Science, Culture, Arts, Global Issues. Alors si vous voulez écouter pour de vrais des penseurs, des créateurs, des trouble-fêtes, bref, des gens qui forgent le monde dans lequel nous vivons, depuis JJ Abrams (le créateur de Lost et BSG), jusqu'à Richard Branson en passant par Richard Dawkins, Bill Clinton, Seth Godin et des dizaines d'autres qui comptent aujourd'hui parmi les plus grands conférenciers de la planète, rendez-vous sur le site de TED.
Euh ... faut comprendre l'anglais par contre.
Permalink | 0 comments |
Labels: Matière grise
Et c'est reparti pour un tour ...
... un tour du globe évidemment. Ce coup-ci on fait léger, départ de Montréal le 11 pour la Chine via Vancouver, une semaine en Chine, puis quelques jours à Londres, une journée à Genève et le reste en France entre Paris et Vichy.
Au menu: conférence avec nos revendeurs de la région Asie Pacifique, visite à notre bureau anglais et à un salon de sécurité sur invitation d'un de nos partenaires, entretiens pour embaucher une coordinatrice marketing en Europe, réunion des directeurs de ventes Europe pour préparer la prochaines année fiscale, visite de clients et de revendeurs.
Côté perso, quelques jours de repos pour profiter de Paris, revoir Fara, Clara et la marmaille, faire connaissance avec ma nouvelle petite nièce et embrasser la famille D., trouver le moyen de péter la bise à mon frère et prendre quelques jours au vert à Vichy, histoire de profiter une dernière fois des lieux avant que la famille ne quitte définitivement la région.
Retour prévu le 5 Mai. Pendant ce temps la joli-maman s'occupera de sa fille et des clébards ... ou inversement, ça dépend.
En attendant, demain c'est ménage et premier tri des trucs inutiles que je vais emmener.
Permalink | 1 comments |
Labels: Voyages